1. |
Mon char (edit 28)
05:20
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Être sérieux fait beaucoup trop mal
Continuons la recherche spatiale
Travaillons comme des forcenés
Déployons notre sainte liberté
Luttons pour le prix de l’essence
Prions et gardons nos distances
Polluons les pousses encore en germe
Tout a forcément un terme
Comme mon char
Je veux prendre mon char
On croit et vote pour des cons
Nous voulons de la bonne télévision
Rêvons de ce qu’il y a de plus beau
J’espère que demain il fera chaud
Quelqu’un se pose des questions
Est-ce réel ou de la science-fiction
Si nous vivons dans un monde idéal
Expliquez-moi pourquoi le mal
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2. |
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Combien de temps avant que la pluie ne tombe couleur café
Va-t-on entendre l’arbre crier : longue vie au moteur
Qui donc profite des richesses des autres
Tout un monde de rêve mais le rêve à qui
Combien de gens se lèvent des matins de confort
À qui appartiennent-ils, à quel prix je les ai
Au soleil pour deux semaines, suis-je heureux comme il faut
Toute une vie de rêve mais le rêve à qui
Je bois à la terre qui tourne encore et encore
Ce qu’il y a dans le cœur ne meurt pas
C’est pour quand le futur, j’ai bien d’autres questions
Alcool, existeras-tu
Je cognerai à ta porte
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3. |
Le conte des 100 billets
04:45
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Le coup du siècle, il s’en vient
On le prépare, on y compte bien
L’équipe de rêve pour l’occasion
Des spécialistes et la passion
N’entre pas qui veut à la banque
Le plan doit être sans aucun manque
Toute la bande dans la grande navette
Faut voir les yeux dans cette cachette
Frayeur blottie, visages masqués
On entre, on sort comme un raz-de-marée
Ne perdre qu’une seule seconde
Nous conduirait droit à la tombe
On va vous déplaire, il y a des jours comme ça.
Où une bande de vipères, prennent tout ce qu’on a
Tout le monde par terre, les mains dans le dos
Ne jouez pas aux héros.
On sort du coffre, c’était toute une offre
Un peu de presse, il nous reste les caisses
De retour dans une grande navette
Quelques changements dans la camionnette
Un coup selon les règles de l’art
On aurait pu délier les parts
La fierté de l’avoir fait
Valait un peu plus que les 100 billets
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4. |
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Mon frère m’exaspère
Grand peuple à genoux
Qui aime la gale
Avoir mal
Sadique, mazo et fier
Appâté par un os
Un chien fier
J’ai les bleus
J’étouffe
Je suis mauve
Un mauve violet
Ou violé
Remettre en question
Un espoir, un désir
Attendre ou tendre
Attendre ou tendre
Le regard au nombril
Un mal dans le cou
Myope du cou
Myope à genoux
Des armes et des mots
Vont et viennent
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5. |
Les porcs (live LéZarts)
03:02
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C’est à toi que je m’adresse
Toi qui en as plein les poches
Toi qui manges bien
Toi qui bois bien
Tu oses sourire
Tu oses mentir
La honte, est-ce que tu sais au moins c’est quoi
Tu as volé
Tu nous as volés
Et tout ça pour que je t’aime
Sache que ma solitude
Ma grande solitude
Se porte bien
Seule, sans toi et ta bande d’enculés
Prendre mon argent
Un prétexte mais quel prétexte
Me convaincre mais de quoi
Que tu es bon mais non
Tu en as profité pour t’engraisser
Pourri à cravate
Sale porc qu’on gave
Aujourd’hui est un grand jour
Ta journée, notre journée
Tu seras le premier
Quelle chance tu as
Tu seras un symbole
Quelle chance tu as
Tu le vois ton rêve artificiel
Tu le vois ton rêve
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6. |
La boîte (EP 2006)
05:01
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Qui es-tu toi qui parle là-bas
Où es-tu toi qui parle tout bas
La terre tourne, mais moi, je ne gravite pas
Je me colle plutôt à un rêve
Rêve que je ne suis pas seul
Comme veut me faire croire cette boîte à mensonges
Qui es-tu toi qui parle là-bas
Où es-tu toi qui parle tout bas
Il y a des mots qui entrent un à un dans ma tête
Et provoquent des images irréelles
Téléromans moches ou série B
Pourquoi devrais-je croire cette boîte à mensonges
Suis-je un consommateur sans opinion
Ou un rêveur sans raison
Les réalités se perdent
L'information m'emmerde
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7. |
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Je rêve de déraison, de colère
De quoi ai-je peur, une chimère
Elle entre et moi je rigole
Je veux m’étendre sur le sol
Mais où va-t-on avec notre guerre
Sait-on qui est-ce qui perd
Faut voir tout ce grabuge
Croire en ce qu’on juge
Comprendre que tout est possible
Que je ne suis pas ta cible
Voir la paix qui existe
Dire adieu aux moments tristes
Je fais semblant d’y croire
Je veux contempler l’ivresse
Qui saisit telle une caresse
La joie d’être intrigué
De savoir qu’on peut aimer
Est-ce qu’il y a un peu d’espoir
Je sais oublier
Je peux très bien crier
Ou te décevoir
Et ne plus jamais te voir
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8. |
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La solitude est immense
Mon esprit en turbulence
Je repense souvent
À ta lettre, c'est dément
Je me sens si vide
Rien dans la tête
Rien dans le cœur
Comment tu me perçois
C'est trouble, ce n'est pas moi
Je n'aurais jamais pu
Être un méchant, un parvenu
Je me sens si vide.
Rien dans la tête
Rien dans le cœur
Je me sens bien
Comme un arbre dans l'ère automobile
Je suis un animal à tes yeux
Ça me fait mal
J'ai l'impression que tu es conne
Ma raison déconne
Je me sens si vide
Rien dans la tête
Rien dans le cœur
Rien dans le cœur
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9. |
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Tout a commencé
Un matin sans café
J’ouvre la fenêtre
Un majestueux hêtre
Derrière cet arbre
Quelque chose de macabre
Je suis revenu
Je m’étais perdu
Oublié qui j’étais
Ce que je voulais
Ce qu’elle était
Cet ange qui nous chavirait
Mais l’arbre a poussé
Et la chouette envolée
Des désirs en fumée
De la peine en purée
Où vais-je en vérité
Je ne me suis pas noyé
Que le temps a passé
Un matin sans café
J’étais derrière cet arbre
Vous savez le macabre
À me torturer
À le contempler
Je vais aller en acheter
De ce foutu café
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10. |
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Tout est beau dans la cité
Gens heureux non perturbés
Je suis chez moi, le climat est frêle
J’entends les moteurs de la grêle
Je sors et croise dans la pénombre
Marcheurs de cette ruelle sombre
Portant le miroir de la nuit
Sur leurs visages pâles et endoloris
J’avance aux limites du bourg
Ça sent la casse sans détour
Les yeux de Saint-Jean se ferment
J’étouffe et la déroute gouverne
Ils étaient là tout à l’heure
Les casseurs, les nettoyeurs
Rats de la soustraction
Matraque et répression
Trop longtemps je t’ai cherchée
Avec la peur de t’oublier
La main gauche de ma patrie
Prête à bouger quand on sévit
Grand malaise, mais je suis bien
Pauvre et chez les miens
Je comprends, ô grand malheur
Que le mot bourgeois vient de «burger»
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11. |
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Être sérieux fait beaucoup trop mal
Continuons la recherche spatiale
Travaillons comme des forcenés
Déployons notre sainte liberté
Luttons pour le prix de l’essence
Prions et gardons nos distances
Polluons les pousses encore en germe
Tout a forcément un terme
Comme mon char
Je veux prendre mon char
On croit et vote pour des cons
Nous voulons de la bonne télévision
Rêvons de ce qu’il y a de plus beau
J’espère que demain il fera chaud
Quelqu’un se pose des questions
Est-ce réel ou de la science-fiction
Si nous vivons dans un monde idéal
Expliquez-moi pourquoi le mal
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